L’écurie berruyère Tecmas met les bouchées doubles pour être présente à Spa, en juin, sur le championnat du monde d’endurance

Évoquée en début de saison, la présence de Tecmas sur le championnat du monde d’endurance est confirmée. L’écurie berruyère participera à deux courses. Et ce, dès le mois de juin, à Spa (Belgique).

Pour la première épreuve du calendrier, c’est déjà cuit, puisque les 24 Heures du Mans ont eu lieu en avril. Tecmas n’y était pas, mais c’était prévu. Pour Suzuka (Japon), en août, c’est trop loin et trop cher. Il restait donc deux dates qui intéressaient l’écurie berruyère : les 8 Heures de Spa (6 et 7 juin) et le Bol d’or au Castellet (18 au 21 septembre).

La nouvelle de la participation de Tecmas a été confirmée, ce week-end, par son team manager Arnaud Sasonne. « Cela s’est fait au dernier moment. On n’a pas encore totalement bouclé le budget, mais suffisamment pour l’activer et y aller. Les partenaires vont nous faire confiance. Et puis, la cohabitation avec MRP (NDLR, l’écurie officielle BMW en EWC, la catégorie reine) fonctionne bien. Les mutualisations nous permettent de réaliser des économies d’échelle intéressantes. » 

D’ailleurs, sur l’épreuve belge, MRP « prêtera » à Tecmas son quatrième pilote, l’Estonien Hannes Soomer. Celui-ci sera associé à l’Allemand Jan Bühn – déjà vainqueur au Mans en 2023 avec l’écurie berruyère dans la catégorie Superstock – et à l’Argentin Leandro Mercado.

Un programme complet dès 2026 ?

À défaut de participer à l’ensemble de la saison d’endurance, « il était important de garder une visibilité mondiale », précise Arnaud Sasonne. L’idée, c’est de dire que la moto 2025 est prête. Des évolutions techniques ont été faites dessus, grâce au Superbike France. On veut faire rouler cette moto pour revalider ce moteur et, si toutes planètes sont alignées, on voudrait repartir sur un programme complet en 2026. »

Le mois prochain, sur le circuit de Spa-Francorchamps, le team Tecmas espère être en mesure de jouer les premiers rôles sur cette course de 8 Heures, dans la catégorie Superstock. « C’est minimum le podium, mais il y a un objectif de gagne, annonce le boss. On sait que la BMW peut aller très vite là-bas. Sur le Bol d’or, ce sera plus compliqué, car c’est une course de 24 heures. Il faudra déjà finir pour valider la stabilité de la monture 2025, mais on ira assurément pour faire un résultat. » En 2024, au Castellet, la BMW M1000 RR n°9 avait signé la pole en Superstock, mais avait dû abandonner en raison de problèmes techniques.

Avant de se projeter sur l’endurance, place à la vitesse. Le team Berruyer va partir dès demain pour Nogaro (Gers), afin de participer à la troisième manche du championnat de France de Superbike (FSBK), ce week-end.